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Djibouti nous voilà ...

26 avril 2013

La classe Georges Leygues

La classe Georges Leygues (ou F70) est une classe de sept frégates de lutte anti-sous-marine (ASM) de la Marine nationale, admises au service actif entre 1979 et 1990.

Avec la frégate de classe Tourville (F 67) De Grasse, elles sont aujourd'hui les seules frégates ASM de la Marine en service avant d'être remplacées par les 9 classe Aquitaine à partir de 2012.

En 1962-1963, 9 avisos-escorteurs de le la classe Commandant Rivière de 2 170 tonnes sont mis en service et ne seront désarmés que dans les années 1990. Bâtiment de transition avant l'arrivée de classe Georges Leygues, l'Aconit (F65) de 3 875 tonnes est mis en service en 1970. Les frégates de classe Georges Leygues augurent de changements majeurs, notamment avec les possibilités induites par l'hélicoptère ASM Lynx : « Un bâtiment seul face à un sous-marin n'a aucune chance. C'est la dualité entre l'hélicoptère et la frégate qui permet d'avoir au moins l'égalité, voire l'avantage », déclare le capitaine de vaisseau Luc-Marie Lefebvre, commandant le Montcalm. Ainsi, la classe forme la composante intermédiaire d'un dispositif ASM de surface, aux côtés des 2 frégates de classe Tourville et des 9 avisos de classe Jean Moulin.

En particulier, l'État-major peut compter sur 8 frégates ASM : 5, basées à Brest, accompagnent principalement la sortie des SNLE de la Force océanique stratégique de la base de l'Île Longue ; 3 autres, basées à Toulon, assurent la protection du groupe aéronaval de l'aviation navale embarquée.

Les frégates les plus récentes de la classe Georges Leygues devraient être conservées en service jusqu'aux alentours de 2020. Les premières unités de la Classe Aquitaine seraient mises en service en 2013 ou 2014 à raison d'une tous les 9 mois et remplaceraient au fur et à mesure les 2 frégates classe Tourville et les 7 frégates classe Georges Leygues, en commençant par les plus anciennes ou les plus usées.

Le fait que le Lynx ne tiendra pas jusqu'en 2020 et que le hangar des Georges Leygues est trop étroit pour accueillir le NH90 risque d'obérer les capacités ASM de la classe. Aussi, les premiers appontages automatiques d'un drone Camcopter S-100 sur le Montcalm, les 9 et 10 octobre 2008, prennent tout leur sens

 

Type

frégate de lutte anti-sous-marine

Longueur

139 mètres

Maître-bau

15 mètres

Tirant d'eau

10,8 mètres

Tirant d'air

31 mètres

Déplacement

4 830 tonnes

Propulsion

CODOG ; 2 x diesels SEMT Pielstick PA6 V280 STD de 5 200 ch (3,82 MW) ; 2 x turbines à gaz Rolls-Royce Olympus TM3B de 52000 ch (38,24 MW) ; 2 x lignes d'arbre

Vitesse

30 nœuds avec les turbines à gaz (TG) et 21 nœuds avec les diesels

(source wikipedia)

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26 avril 2013

Le Tonnerre

Le Tonnerre (L9014) est un porte-hélicoptères d’assaut amphibie de la Marine nationale française de la classe Mistral. Son appellation OTAN est Landing Helicopter Dock (LHD). Au sein de la marine nationale, il est appelé bâtiment de projection et de commandement (BPC).

Il peut être intégré soit au groupe aéronaval français, soit à une NATO Response Force (force de réaction de l’OTAN) ou à des missions de maintien de la paix sous mandat de l’ONU ou dans le cadre de l’Union européenne.

Au total, la Marine nationale prévoit de se doter de trois autres bâtiments de ce type : le Mistral (L9013) qui a été admis au service actif en janvier 2006, le Dixmude (L9015), qui doit entrer en service en 2012, et un quatrième dont la date de construction n'a pas été fixée.

 À la DCN de Brest a lieu, le 13 décembre 2002, la découpe de la première tôle de la partie arrière du Tonnerre. De leur côté, les Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire découpent la première tôle de la partie avant du Tonnerre. Le premier bloc de la coque arrière du Tonnerre est mis en cale sèche le 26 août 2003.

Ces méthodes d’ingénierie marquent le début d’un renouveau de l’ingénierie navale militaire française puisque, à Brest comme à Saint-Nazaire, la construction se fait en parallèle et plus précisément face à face dans le même bassin, un ascenseur permettant l’accès rapide des ouvriers aux bâtiments.

La mise sur cale du premier bloc de la partie avant du Tonnerre a lieu le 5 mai 2004 et arrive à Brest le 2 mai 2005 pour jonction.

En accord avec le calendrier, le Tonnerre est mis à flot le 26 juillet 2005.

La livraison du Tonnerre, prévue respectivement au 1er trimestre 2006 est retardée de un an à un an ½ à cause de problèmes industriels survenus lors la mise au point du système SENIT 9 (DCN) et de détériorations rencontrées sur 8 000 m2 des planchers en linoleum de la partie avant (Chantiers de l'Atlantique).

Au sein de la Force d’action navale de la Marine nationale, le Mistral est le plus important bâtiment en tonnage après le porte-avions nucléaire (PAN, CVN selon l’OTAN) Charles-de-Gaulle, qu’il dépasse d’ailleurs en hauteur d’un mètre au niveau du pont d'envol. Déplaçant 21 300 tonnes à pleine charge, il a une longueur de 199 mètres, une largeur de 32 m et un tirant d’eau de 6,2 m.

 

Type

Bâtiment de projection et de commandement (Landing Helicopter Dock)
Navire-école

Longueur

199 mètres

Maître-bau

32 mètres

Tirant d'eau

6,2 mètres

Tirant d'air

64,3 mètres

Déplacement

16 500 tonnes (lège)
21 300 t (à pleine charge)
32 300 t (ballasté)

Propulsion

3 moteurs Diesel Wärtsilä 16V32 de 6,4 MW
1 moteur Diesel auxiliaire Wärtsilä 18V200 de 3,3 MW
2 pods Alstom Mermaid de 7 MW

Puissance

Total 20 400 ch (15 MW)

Vitesse

18,8 nœuds

(source wikipedia)

26 mars 2013

Inondations sur Djibouti le 25 mars 2013

 

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Source : www.lanation.dj

 

 

 

13 janvier 2013

Abu Dhabi

Abou Dabi, encore orthographié Abou Dhabi, Abu Dhabi ou Aboû Dabî, en arabe أبوظبي, ʼAbū aby, littéralement « Père de la gazelle », est le plus grand émirat des Émirats arabes unis.

Origines

Avant d'être appelée Abou Dabi, la région était appelée Milh, qui signifie sel en arabe, probablement en raison de l'abondance de cette ressource.

Abou Dabi signifie Père de la gazelle, et sa première utilisation remonte à plus de 300 ans. L'origine du nom ayant été transmise de générations en générations via les poèmes et les légendes, il est difficile de connaître la véritable étymologie. Certaines légendes racontent que le nom a été donné d'après un homme qui chassait la gazelle et qui aurait reçu ce surnom. D'autres disent que le nom de la ville était à l'origine Umm Dabi, soit la mère de la gazelle, en raison du grand nombre de ces animaux qui vivaient là.

Graphie

La graphie du mot en français est sujette à différentes interprétations, étant donné qu'il s'agit d'une transcription de l'arabe. Ainsi, le ministère français des Affaires étrangères l'orthographie Abou Dabi, alors que le code de rédaction interinstitutionnel européen et la commission sur la toponymie de l'IGN s'accordent Abou Dhabi

Localisation

L'émirat d'Abou Dabi se situe dans le sud et l'ouest des Émirats arabes unis dont il représente 80,5 % de la superficie. La majorité de l'émirat est occupé par le désert du Rub al-Khali et la côte sur le golfe Persique est majoritairement occupée par des sebkhas. L'émirat possède des frontières avec l'Arabie saoudite au sud et à l'ouest, avec Oman à l'est et avec les émirats de Dubaï et de Charjah au nord. Avec celui d'Oumm al Qaïwaïn, il est seul des sept émirats dont le territoire est constitué d'un seul tenant : il ne possède donc ni enclave, ni exclave. Son littoral, bordé de près de 200 îles, s'étend sur plus de 700 kilomètres.

Au sud se situe l'importante oasis de Liwa, en histoire, population, sites touristiques.

Histoire

La ville d'Abou Dabi est fondée en 1791 par la tribu bédouine des Bani Yas avec à leur tête Chakhbut bin Dhiyab. Ils se replient dans la région, fuyant les wahhabites du Nejd qui étendaient leur territoire.

Sites archéologiques

  • Sir Bani Yas (Zahr)
  • Umm al Ishtan
  • Bid al Matawah
  • Al Ain, Ain al Faid,

L'émirat d'Abou Dabi possède 9 % des réserves de pétrole mondiales, soit 98,2 milliards de barils, et près de 5 % des réserves de gaz naturel dans le monde, soit 5 800 milliards de mètres cubes. Cette richesse en hydrocarbures explique le fait que les Émirats arabes unis ont l'un des PNB les plus élevés au monde. La majorité de ces ressources, 95 % du pétrole et 92 % du gaz naturel, des Émirats arabes unis se trouvent à Abou Dabi qui fut d'ailleurs déjà membre en 1967 de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole avant même la création de la fédération. L'institut pétrolier national, l'Abu Dhabi National Oil Company, a déclaré en août 2006 que les Émirats arabes unis étaient désormais prêts à étendre leur production de brut jusqu'à produire 2,8 millions de barils par jour et envisagent d'augmenter la production pour atteindre les 4 millions de barils par jour d'ici 2010.

Récemment, le gouvernement a diversifié ses projets. Grâce à l'augmentation du prix du pétrole, les revenus générés par les secteurs autres que les hydrocarbures sont montés en flèche. Les secteurs d'activités autres que les hydrocarbures représentent à présent 64 % du PNB des Émirats arabes unis. Cette tendance se manifeste à Abou Dabi sous forme de nouveaux investissements dans l'industrie, l'immobilier, le tourisme et la distribution.

Abou Dabi étant le plus gros producteur de pétrole aux Émirats arabes unis, l'émirat a profité de cette ressource davantage que les autres émirats. Cependant, l'émirat a lancé des programmes de diversification et de libéralisation de l'économie afin de réduire sa dépendance au secteur des hydrocarbures. Cette initiative a pris une ampleur significative, notamment dans le secteur industriel avec la création d'une zone industrielle libre connue sous le nom de Industrial City of Abu Dhabi (ICAD) et de la construction d'une autre zone industrielle ICAD II, qui est toujours en cours. Des efforts ont été faits pour promouvoir le tourisme et le secteur immobilier en partenariat avec l'Abu Dhabi Tourism Authority et le Tourism and Development Investment Company, qui ont lancé plusieurs projets de développement de grande envergure. Ces projets profiteront également de l'amélioration de l'infrastructure avec des projets tels que la construction du nouveau port et d'une ligne de chemin de fer entre Abou Dabi et Dubaï.

Abou Dabi est l'émirat le plus riche des Émirats arabes unis en matière de PIB par habitant. La valeur moyenne nette des 420 000 citoyens d'Abou Dabi est de 62 million de dirhams (env 12 millions d'euros au 1er janvier 2012) et la ville seule investit plus de 1 000 milliards de dollars dans le monde. Le PIB par habitant est de 63 000 dollars ce qui représente bien plus que le revenu moyen par habitant aux Émirats arabes unis. Abou Dabi est ainsi troisième en matière de revenu par habitant après le Luxembourg et la Norvège. Abou Dabi et le Cooperation Council for the Arab States of the Gulf (GCC) ont formé un partenariat et Abou Dabi prendra en main 29 % des projets du groupe. Les Émirats arabes unis ont une économie florissante : en 2006, le revenu par habitant a augmenté de 9 %, le PIB par habitant a atteint 49 700 dollars, classant le pays au troisième rang dans le monde en matière de pouvoir d'achat. Abou Dabi joue un rôle important dans l'économie mondiale. Les fonds souverains d'Abou Dabi, Abu Dhabi Investment Authority (ADIA), dont la valeur totale est estimée à 875 milliards de dollars, est le fonds souverain le plus important au monde par la valeur totale de leurs actifs[]. La compagnie aérienne Etihad Airways est basée à Abou Dabi.

Sport

Depuis la saison 2009, l'Émirat accueille le Grand Prix automobile d'Abou Dabi de Formule 1 sur le Circuit Yas Marina ayant la particularité de débuter en diurne et de finir en nocturne, ce qui lui vaut le surnom de « Grand Prix du soleil couchant ». La première édition a eu lieu le 1er novembre 2009 et a été remportée par Sebastian Vettel.

Depuis 2005, Abu Dhabi accueille le Championnat du monde Red Bull Air Race et depuis 2008, Abu Dhabi devient sponsor officiel de Hannes Arch, champion du Monde en 2008.

Pour la saison 2013, Abu Dhabi devient le sponsor officel de l'écurie Citroën en WRC, l'équipe s'appelera "Citroën Total Abu Dhabi World Rally Team" et s’appuiera sur trois équipages : Mikko Hirvonen / Jarmo Lehtinen, Dani Sordo / Carlos del Barrio et Sébastien Loeb / Daniel Elena. Également aligné sur la majorité des épreuves du WRC, Khalid Al-Qassimi disputera en priorité le Championnat du Moyen-Orient FIA.

 

13 janvier 2013

Dubai

Dubaï ou Doubaï est la plus importante ville et le premier port des Émirats arabes unis (devant la capitale fédérale Abou Dabi). Située sur le golfe persique, elle est capitale de l'émirat de Dubaï, et compte plus d'un million d'habitants (cependant, avec les villes de Charjah, Ajman et Oumm al Qaïwaïn, elles-mêmes capitales de leurs émirats respectifs, elle forme une agglomération qui dépasse 2,3 millions d'habitants en 2010).

Fondés au XVIIIe siècle, Dubaï reste un bourg modeste et isolé du monde qui vit essentiellement de la pêche aux perles à la fin du XIXe siècle. À cette époque, tout comme l'émirat qui l'entoure, ils prennent de l'importance en participant à la création des États de la Trêve (Trucial States en anglais) en 1853.

Vivant une période difficile pendant l'entre-deux-guerres, avant d'entrer de plein fouet dans la modernité dans la deuxième partie du XXe siècle, Dubaï participe à la création des Émirats arabes unis actuels en 1971 dont l'émir assure la vice-présidence.

Quoique n'étant pas la capitale des Émirats arabes unis, Dubaï est devenu la ville la plus connue de la fédération.

Cette renommée est due notamment à la médiatisation de ses projets touristiques comme l'hôtel Burj-Al-Arab, le plus luxueux et le plus « étoilé » (7 étoiles) du monde, au gigantisme des projets immobiliers comme Palm Islands, presqu'île artificielle en forme de palmier, The World, archipel artificiel qui reproduit la carte du monde, la Dubaï Marina à l'architecture particulière et démesurée, sans oublier l'immeuble le plus haut du monde, le Burj Khalifa.

Ces projets, revendiqués par le gouvernement, sont présentés comme étant un moyen de devenir d'ici quelques années la première destination mondiale du tourisme de luxe et de devenir l'un des pôles mondiaux du tourisme familial, d'affaires, commercial, etc…

Géographie

Elle fut créée dans une boucle du bras de mer, le Khor Dubaï, qui s'insinue dans le désert et qui constitue un port naturel. Le centre-ville, qui garde un caractère arabe, est constitué de petits immeubles et de ruelles étroites. Les nouveaux quartiers s'étalent quant à eux dans le désert et le long de la côte au nord et au sud, constituant avec les quartiers de Jebel Ali, Umm Suqueim, Barsha, Jumeirah, Bur Dubaï, Deira, une vaste agglomération. Ces nouveaux quartiers, créés de toute pièce, sont constitués d'immeubles, de résidences et de maisons individuelles. Ils s'organisent au sud de part et d'autre de la Sheikh Zayed Road, la plus grande artère des Émirats arabes unis et futur centre urbain de l'agglomération. Bordée de gratte-ciels (573 dans l'émirat), elle permet de relier les zones résidentielles aux complexes touristiques construits ou en construction qui se trouvent au sud de la ville : Palm Islands, The World, Dubaï Waterfront, Ski Dubaï, Dubaï Marina, Dubai Mall, l'hôtel Burj-Al-Arab, la Burj Khalifa, Dubaïland, etc…

Histoire

La première mention du site de Dubaï remonte au Livre de géographie de l'Andalou Al-Bakri au Xe siècle. Localisé dans une des régions les plus inhospitalières d'Arabie, Dubaï demeure longtemps éclipsé par ses voisins, notamment Charjah et Ras el Khaïmah, au nord-est et près du détroit d'Ormuz, et Abou Dabi, au sud-ouest. En 1580, le marchand vénitien Gaspero Balbi, en voyage dans la région, évoque Dibei, bourgade qu'il associe à la pêche aux perles, et probablement composée uniquement de quelques huttes barasti. Celle-ci demeurera l'activité principale des habitants de la région, avec l'agriculture vivrière. Cependant, jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, Dubaï est insignifiant par rapport aux autres ports précités, ainsi, que de Sohar (Oman) et Ormuz et Bandar Lengeh (Iran) et Dibba et Khor Fakkan (mer Arabique).

 

Pré-histoire et période pré-islamique

On n'a guère de témoignages concernant des périodes plus anciennes. Récemment, des fouilles ont permis la découverte d'un marais de mangrove installé là où se trouve Dubaï au VIIe millénaire avant J.-C. Le sable aurait recouvert la localité il y a 5 000 ans, en en faisant une petite crique naturelle. Des céramiques du IIIe et IVe siècle ont été retrouvées, ainsi que des églises nestoriennes (à Abou Dabi). Avant la conversion à l'islam du VIIe siècle, les tribus locales vénéraient les étoiles, la lune et le soleil, ou Bajir (en).

 

XVIIIe et XIXe siècles

En 1799, la tribu bédouine des Bani Yas, avec à leur tête Al-Abu Falasa, fuit alors les Wahhabites du Nejd qui étendaient leur territoire. Ils poursuivent les activités de pêche, notamment de perles, bénéficiant du port naturel formé par le Khor Dubaï. Selon un témoignage du lieutenant britannique Cogan de 1822, le bourg de Dubaï hébergeait alors 1 000 âmes, plus chèvres et chameaux. En 1833, à la suite d'une dispute tribale qui eût lieu dans l'oasis de Liwa, foyer des Bani Yas, durant laquelle le Sheikh Tanun fut assassiné par son frère Khalifa qui réprima ensuite durement les velléités de résistance, 800 Bédouins de la famille Al Bu Falah fuirent Liwa et vinrent s'installer à Dubaï.

Economie

Afin de mener à bien la politique de reconversion de l'économie de Dubaï vers les nouvelles technologies, le commerce et le tourisme (ou les deux dans le cadre du festival de shopping de Dubaï), le gouvernement s'efforce d'attirer capitaux et entreprises tout en maintenant une politique de grands travaux, à l'origine de nombreux complexes urbains, hôteliers ou balnéaires. Le gigantisme et le caractère novateur de ces réalisations tournent les regards du monde entier vers l'émirat et forcent sa renommée.

Les constructeurs sont le plus souvent Nakheel ou Emaar Properties, groupes bien implantés dans l'émirat et aux visées maintenant internationales. D'autres projets importants tels que le Business Bay ou celui qui prévoit de recouvrir une montagne d'un dôme puis de l'enneiger afin de créer une petite station de ski sont en préparation. Nombre de ces projets avortent mais ils sont toujours source d'une publicité dont se nourrit la cité-État. Des quartiers spécialisés dans certains domaines ont été mis en place : la Dubai HealthCare City est une zone franche médicale destinée à attirer les meilleures institutions de santé et proposer des soins de très haut niveau, Dubai Media City et Dubai Internet City sont des zones libres où se sont installées de grandes sociétés des médias (MBC, CNN, Yahoo!, Reuters et AP) et d'informatique (EMC Corporation, Oracle, Microsoft et IBM), Dubiotech est spécialisé dans les recherches biologiques et l’Humanitarian City accueille dans un centre différentes organisations non gouvernementales ainsi que l'UNOPS, un organisme des Nations unies. Ces quartiers permettront à Dubaï d'acquérir une certaine reconnaissance internationale et de devenir un lieu de décision important. La ville accueille depuis plusieurs années différents évènements, dont le festival de shopping de Dubaï (ou DSF), le salon technologique Gitex ou le Dubaï Air Show, qui ont un impact très favorable sur la consommation et les investissements.

Les ouvriers étrangers (Pakistanais, Indiens, Chinois, etc) employés pour construire ces complexes sont souvent à la merci des entrepreneurs. Cette situation tient notamment à la règlementation sur le "sponsorship" (kafala, à l'origine une procédure alternative à l'adoption). L'employeur doit agir comme "sponsor" pour permettre à ses employés étrangers d'obtenir un permis de travail et un titre de séjour. Le sponsor ayant seul la relation avec les Ministères de l'Immigration et du Travail, il lui arrive de conserver le passeport de ses employés, ce qui peut donner lieu à des abus. Néanmoins, l'institution de la kafala est loin d'être la cause exclusive du traitement des ouvriers aux Emirats et dans le Golfe, lequel peut également être expliqué par la pratique des agences de recrutement y compris dans le sous-continent asiatique et par l'absence de reconnaissance du droit syndical.


L'exploitation des ouvriers du bâtiment a touché son paroxysme lors de la crise financière qui a frappé Dubaï à partir de 2008, puisque certaines entreprises ont pu ne pas payer leur salaire à leurs ouvriers pendant plusieurs mois. Sous la pression du Conseil des Nations Unies sur les Droits de l'Homme, les EAU ont désormais adopté un Système de Protection des Salaires (Wage Protection System) contraignant l'employeur à verser les salaires de ses employés par le biais d'une règlementation impliquant le Ministère du Travail et éventuellement la banque de l'employeur. D'après la réglementation locale, les ouvriers ne peuvent travailler par une température supérieure à 50 °C, mais la température est prise à l'ombre ; il arrive donc qu'elle dépasse les 55 °C sans que le travail soit stoppé. En moyenne, un suicide tous les quatre jours intervient chez les ouvriers.

Shopping

Dubaï est l'une des capitales du monde du shopping et jouit d’une renommée internationale grâce à ses centres commerciaux gigantesques et ses souks populaires. Le shopping à Dubaï constitue l’une des distractions préférées des touristes. La ville attire un grand nombre de visiteurs désirant faire du shopping, qu'ils viennent des pays voisins ou d’autres régions plus lointaines, telles que l’Europe de l’Est, l’Afrique et le sous-continent indien.

Chaque année pendant un mois, Dubaï vit à l’heure du carnaval alors que le Shopping Festivalse déroule dans la ville. Fondé en 1996 par le gouvernement, le festival du shopping était destiné simplement à être un évènement pour promouvoir le commerce dans l’émirat. Mais au fil des années, il est devenu une manifestation culturelle au cours de laquelle divers spectacles et évènements ont lieu. Le beau temps, les nombreuses festivités, les feux d’artifices et les ventes sont parmi ses atouts, mais c’est autour de l’environnement kitsch du Global Village que l’on s’amuse le plus. On peut ici choisir entre l’opéra chinois et les derviches tourneurs, tout en savourant de la cuisine bavaroise avant d’acheter de la poterie tunisienne. Les magasins affichent des soldes exceptionnels sur tous leurs produits dans plus de 40 centres commerciaux dispersés dans la ville. En 2009, le festival s'est déroulé du 15 janvier au 15 février.

Les nombreux centres commerciaux à Dubaï sont tous plus extravagants les uns que les autres. Modernes et luxueux, leur décoration est soignée et recherchée. Leurs « cours » centrales, agrémentées de fontaines ou de charrettes de souvenirs, s'efforcent d'évoquer des places de village. Les acheteurs peuvent s’installer à une terrasse de café entre deux emplettes ou déjeuner dans l'un des restaurants. On y trouve absolument tout et nul besoin d’en sortir : restaurants, salons de beauté et de remise en forme, parcs d’attraction, patinoire, cinéma, piste de ski, salles de prières, parkings, etc, sont là pour satisfaire à tous les désirs.

 

Promotion immobilière

Situé sur une île artificielle à 280 mètres de la plage et culminant à 321 mètres, l'Hôtel Burj-Al-Arab (7 *) est l'hôtel le plus élevé du monde. Reconnaissable à sa forme imitant une voile de voilier, il fut achevé en 1999 et ne comporte aucune chambre, mais uniquement des suites dont la nuitée varie entre 1 000 et 28 000 US$.

Ski Dubaï est une piste de ski intérieure d'environ 400 mètres de longueur attenante au centre commercial, le Mall of the Emirates, et à l'hôtel Kempinski.

Le Dubaïland est le projet de création d'un ensemble de parcs à thèmes, situé à proximité de l'Arabian Canal. Il accueillera le Mall of Arabia, un immense centre commercial. La fin des travaux est prévue pour 2014.

Annoncé le 1er mai 2006 par le gouvernement, le projet Bawadi prévoit d'amener le nombre de lits d'hôtel dans l'émirat à 29 000, doublant ainsi la capacité hôtelière actuelle. Pour cela, une enveloppe de 27 milliards de US$ est allouée à ce projet, dont le plus grand complexe sera l'Asia avec 6 500 chambres, soit le plus grand hôtel du monde.

La construction du projet The World, une île artificielle représentant les différents continents du monde, a commencée en 2005 mais fut arrêtée en 2007 à cause de la crise économique.

The Palm, ou Palm Islands, est sans conteste le projet le plus grand et le plus médiatisé lancé par l'émirat. Il s'agit de la construction de trois ensembles balnéaires, résidentiels et touristiques de luxe sur des terres et des îles en forme de palmier entièrement gagnés sur la mer. Les trois « palmiers » porteront le nom de Jumeirah, Jebel Ali et Deira. La fin des travaux est prévue en 2013 pour l'ensemble. Chaque palmier est composé d'un tronc central accueillant des infrastructures de transport, des commerces, des services, des attractions touristiques et de loisir, des immeubles résidentiels. À partir de ce tronc rayonne un certain nombre de « palmes » abritant résidences de luxe, attractions touristiques et centres de loisir. Chaque ensemble est ceinturé par une digue de protection contre la houle, assurant la pérennité de ces construction réalisées en grande majorité à partir de sable prélevé au fond de la mer. Le projet, bien avancé, verra l'ouverture du premier palmier, Jumeirah Palm, en 2007. Jebel Ali Palm suivra quant à lui un peu plus tard et Deira Palm en dernier, la construction ayant pris du retard en raison de problèmes techniques et de modifications de conception.

L'archipel The World est un autre projet de construction d'îles dont la disposition les unes par rapport aux autres imitera un planisphère avec chaque continent, le tout ceinturé par une digue de protection. La construction a commencé ; une première île témoin avec maison, jardin luxuriant et ponton d'accostage a été fabriquée. Au total, ce sont quelque 250 à 300 îles qui devaient être livrées en 2011, mais le projet est actuellement abandonné en raison de la crise financière mondiale. Pire, l'érosion due aux vagues a commencé de saper les fondations des îlots déjà construits.

Le Dubaï Waterfront est un projet à cheval sur la mer et la terre. Il s'agit de créer un immense quartier résidentiel et hôtelier sous la forme d'une gigantesque marina comportant des commerces et des loisirs au pied de Jebel Ali Palm et au début de l'Arabian Canal, un bras de mer de dix kilomètres de long creusé dans le désert.

Le projet prévoit le creusement de canaux sur la côte et la création d'îles contournant Jebel Ali Palm en formant une baie. En son sein se trouvera le Dubai Mall, le plus grand centre commercial du monde. La fin des travaux est prévue en 2014.

La Dubaï Marina est le projet de création d'un bras de mer de dix kilomètres de long dans le désert entouré d'immeubles résidentiels et d'hôtels. Le projet, développé par Emaar Properties, comprendra à son achèvement plus de 200 immeubles. D'une surface de 4.9 millions de m², elle sera la plus grande marina au monde, une fois achevée aux alentours de 2011.

La Tour de Dubaï (Burj Dubai) est le projet de construction de la tour la plus haute du monde avec ses 828 mètres de hauteur et ses 211 étages. La construction a commencé en 2004 et l'inauguration a eu lieu en 2010. La hauteur finale est de 828 mètres. Elle était déjà la plus haute construction humaine depuis début 2008 (dépassant les 646 m de l'antenne radio Warsawa en Pologne, détruite en 1991).

Les projets

Nakheel Tower (ex-Al Burj ou encore Tall Tower) était le projet de construction d'une tour d'une hauteur dépassant le kilomètre. Située entre Dubai Marina et Ibn Batuta, les travaux de préparation des sols commencèrent en janvier 2008. Projet plusieurs fois déplacé, il était prévu initialement sur Palm Jumeirah puis sur le Waterfront. Ce dernier site fut rejeté car la tour se trouverait alors dans l'axe des pistes du futur aéroport de Jebel Ali[][]. La fin des travaux était prévue en 2014.

En janvier 2008, la société Nakheel a annoncé la naissance prochaine d’un projet appelé « The Universe ». Il s’agit d’un archipel artificiel reproduisant les formes du soleil, de la lune et des planètes du système solaire. Ce projet, dont ni le coût, ni la date de fin des travaux n’ont été communiqués, arrive alors que « The World » est en cours d’achèvement. Il s’agit de la création de 300 îles artificielles au large des côtes. Ces îles, dont les formes représentent les pays du monde et qui abriteront résidences secondaires et hôtels de luxe, couvrent 5,5 millions de m[]. Début des travaux en 2009 pour une fin prévue en 2015.

Annoncé le 6 avril 2008 et présenté lors du salon immobilier du Moyen-Orient, le promoteur émirati Nakheel a en projet un gratte-ciel culminant à plus de 1 000m, soit 60 étages de plus que la tour Burj Dubaï. Il aurait dû atteindre, selon certaines sources, 1 200m de haut et serait ainsi devenu la plus haute tour du monde. Elle faisait partie d’un projet de 61 milliards de dollars, intégré à celui de Dubai World[ Le marché pour les fondations fut attribué à la société française Soletanche Bachy, leader mondial. Les travaux commencèrent en janvier 2008 mais furent arrêtés fin janvier 2009.

Dubai Sports City voit le début des travaux en 2007 pour une fin estimée en 2013.

Lyon Dubaï City est un projet de grande ampleur consistant, d'ici fin 2009, à reconstituer des quartiers typiques de la ville de Lyon en plein cœur de Dubaï. Plus qu'un simple projet immobilier, Lyon Dubaï City permettra également la mise en place de partenariats culturels (universités, école hôtelière, sports...). Le projet semble abandonné pour des raisons financières.

Annoncé en juin 2008 par la société Rotating Tower Dubai Development Ltd., un gratte-ciel en rotation permanente et dont les différents étages pivotent sur eux-mêmes. Via un simple bouton ou oralement, les habitants de cette tour dynamique pourront déterminer la vitesse de rotation et la direction que doit prendre l'étage de leur appartement. Cet immeuble de 80 étages et 420 mètres de hauteur, outre son architecture révolutionnaire, est également écologique. Les 79 éoliennes horizontales, installées entre chaque étage, produiront l'énergie nécessaire aux résidents et peuvent même fournir les voisins du quartier en électricité. Début des travaux fin 2008 pour une prévue ouverture en 2010. Les appartements (de 125 m2 à 1 200 m2) seront commercialisés à 30 000 dollars/m2.

Annoncé en octobre 2008 par la société britannique Atkins, Anara Tower est un gratte-ciel de plus de 600 mètres de haut et de 125 étages. Cet édifice sans commune mesure abritera bureaux, boutiques, un hôtel de luxe de 250 chambres, 300 appartements, une galerie d'art et une salle de vente aux enchères. Des jardins suspendus seront intégrés aux 27 étages. Il sera surmonté d'un grand cercle vide, au cœur duquel se situera une capsule de verre soutenue par 3 branches, donnant visuellement l'impression d'une énorme éolienne. Début des travaux fin 2009 pour une ouverture en 2015.[]

Fin 2009, la dette totale de Dubaï était estimée entre 80 milliards et 90 milliards de dollars, dont 70 milliards de dollars à la charge des compagnies publiques. À lui seul, Dubaï World totalise 59 milliards de dollars de ce montant. Le pays a demandé un moratoire, très mal vu par les agences de notation

La Burj Khalifa, avec ses 164 étages et 828 m, est la plus haute tour du monde.

La Burj Khalifa (en arabe : برج خليفة, tour de Khalifa), appelée Burj Dubaï jusqu'à son inauguration, est un gratte-ciel situé à Dubaï aux Émirats arabes unis, devenu le 27 mars 2008 la plus haute structure du monde. Sa hauteur finale, atteinte le 17 janvier 2009, est de 828 mètres. Elle doit former le cœur d’un nouveau quartier : Downtown Burj Khalifa. Son inauguration et ouverture partielle ont eu lieu le 4 janvier 2010.

 

Downtown Burj Khalifa

Burj Khalifa fait partie d’un vaste projet urbanistique, immobilier et architectural couvrant une superficie de 2 km2. Il s’agit de créer un nouveau quartier, Downtown Burj Khalifa, un peu au sud du centre historique de Dubaï, et à côté du quartier côtier de Jumeirah, mais situé quelques kilomètres à l’intérieur des terres. Ce quartier doit comprendre, outre le gratte-ciel du même nom, un lac artificiel et de nombreux bâtiments de grandes dimensions. En tout, il prévoit un ensemble de 30 000 résidences, neuf hôtels dont The Address Downtown Burj Dubaï achevé en 2008, au moins 19 tours résidentielles, le plus grand centre commercial du monde, le Dubai Mall qui y a ouvert ses portes en 2008, 3 hectares de parcs, et le lac artificiel de 12 hectares Burj Khalifa Lake. Sur ce dernier, The Dubai Fountain offre un spectacle aquatique.

 

Burj Khalifa

Le promoteur Emaar, l'une des deux plus grandes sociétés immobilières de Dubaï, a annoncé en février 2003 son intention de construire Burj Khalifa.

À l’origine, le gratte-ciel devait s’appeler « Burj Dubaï ». À l'instar du projet de complexe immobilier éponyme, il a été rebaptisé Burj Khalifa lors de son inauguration le 4 janvier 2010 en l’honneur de l’émir d’Abou Dabi, le Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane, président des Émirats arabes unis, après son refinancement à hauteur de 10 milliards de dollars américains des projets de Dubaï, mis en difficulté par la crise financière internationale de 2008. Ce gratte-ciel devait aussi mesurer 560 mètres de haut, mais suite à l’annonce de projets concurrents plus élevés, Emaar a exigé que son projet soit repensé pour être le plus haut du monde.

La version finale mesure 828 mètres de haut et compte 160 étages « habitables ». L'architecture et l'ingéniérie de Burj Khalifa ont été conçues par Skidmore, Owings and Merrill de Chicago (SOM, cf Entreprises ci-dessous). Adrian Smith en a été l'architecte en chef et Bill Baker en a été l'ingénieur en chef pour le calcul des structures.

La Burj Khalifa a d’abord été conçue comme un immeuble résidentiel : la décision d’affecter les derniers étages à des bureaux a été prise tardivement. Il comporte sur plus de 160 niveaux des étages d’appartements, des étages de bureaux et un hôtel de luxe de la toute nouvelle chaîne « Armani hotels », une entreprise conjointe entre Giorgio Armani S.p.A. de Milan et Emaar Hotels & Resorts LLC, filiale du promoteur Emaar Properties. Cet hôtel comprendra 175 chambres et suites, cinq restaurants et un spa sur une surface de 40 000 m2.

Le budget total du projet Burj Khalifa s'élève à environ 1,5 milliard de dollars américains, soit environ 1 milliard d'euros, à comparer à celui du complexe urbanistique d'ensemble Downtown Burj Khalifa qui, lui, culmine à environ 20 milliards de dollars américains

Les fondations ont nécessité :

  • plus de 330 000 m3[8] de béton armé, pesant plus de 110 000 tonnes. Un béton à haute densité et à basse perméabilité a été employé ;
  • de 39 000 tonnes de poutres en acier, pour un total de 192 piles enfoncées sur plus de 50 mètres. Chaque pile mesure 43 mètres de long par 1,5 mètre de diamètre. Un système de protection cathodique est utilisé pour limiter la corrosion par les substances chimiques des eaux du sol.
  • de 142 000 m2 de verre architectural SunGuard pour les façades a été utilisé.

Le poids total d'aluminium employé dans la construction de Burj Khalifa est équivalent à celui de cinq avions gros porteurs Airbus A380.

Pour la circulation interne, un total de huit escaliers mécaniques et cinquante-sept ascenseurs, dont certains à double pont sont installés. L'ascenseur le plus rapide peut atteindre en montée et en descente 11 m/s (soit 40 km/h).

Enfin, 22 millions d’heures de travail ont été nécessaires à son édification.

 

Entreprises impliquées

Le promoteur du projet est Emaar Properties. Le cabinet américain Skidmore, Owings and Merrill de Chicago (SOM) a réalisé le projet architectural, de calcul des structures et d’ingénierie de base de la tour. SOM avait déjà conçu l’architecture de nombreux gratte-ciel, dont les plus hauts des États-Unis, la Willis Tower à Chicago et le One World Trade Center à New York.

La construction de la tour a été confiée en 2004 à un consortium international formé de l’entreprise sud-coréenne Samsung C&T Engineering & Construction, laquelle avait déjà construit la tour Taipei 101 à Taipei, République de Chine (Taïwan) et les Tours Petronas jumelles à Kuala Lumpur en Malaisie, le premier groupe belge de construction BESIX et l’entreprise Arabtec des Émirats arabes unis[]. Au 17 juin 2008, on dénombrait 7 500 ouvriers qualifiés sur le site de Burj Dubaï.

La direction de projet a été confiée à l’entreprise américaine Turner Construction Company. C’est le consultant britannique Hyder Consulting qui a sélectionné le cabinet d’architectes et validé son projet pour le compte d’Emaar Properties, et a recalculé les structures, les façades et réalisé l’ingénierie de détail des systèmes mécaniques, électriques, hydrauliques, sécuritaires et l’étude géotechnique des fondations, en accord avec les règles administratives et légales des Émirats et les contraintes des constructeurs. Hyder Consulting est ainsi légalement responsable selon la loi émiratie des performances du projet. Les systèmes d'ascenseurs et d'escalators ont été conçus et installés par Otis Elevator Company, certains éléments fabriqués par Global Tardif.

21 septembre 2004 : ouverture du chantier.

  • février 2005 : début de la construction des étages.
  • 7 avril 2007 : réalisation du 120e étage pour 422,5 m : c’est le plus grand nombre d’étages pour un batiment.
  • 21 juillet 2007 : Burj Khalifa devient le plus haut gratte-ciel du monde, culminant à 512,10 m et dépassant ainsi celle du voisins Taipei 101 à Taipei, Taïwan, détenteur du précédent record avec une hauteur de 508 m.
  • 13 septembre 2007, Burj Khalifa atteint une hauteur de 555,3 m et dépasse la Tour CN de Toronto. Elle devient à cette date la plus haute structure autoportante du monde.
  • 10 décembre 2007 : la structure de béton de la tour est terminée et la construction de la structure en acier débute.
  • 27 mars 2008, Burj Khalifa atteint 630,5 m de haut avec le début de la construction de la troisième mezzanine. Elle dépasse alors l’antenne KVLY-TV Mast du Dakota du Nord et devient ainsi la plus haute construction humaine du moment.
  • 20 mai 2008 : Burj Khalifa devient la plus haute structure humaine jamais construite. Elle mesure alors 649,7 m soit 3,32 mètres de plus que la tour de transmission de Radio Varsovie qui mesurait 646 m mais s’était écroulée en 1991.
  • 17 janvier 2009 : la tour atteint sa hauteur finale, 828 m.
  • 8 octobre 2009 : l’extérieur de la tour est complètement terminé. Il ne reste plus que les travaux d’aménagement intérieur.
  • 4 janvier 2010 : la tour est inaugurée avec la fin des travaux. Mais avant qu’elle ne soit totalement occupée, il restera une longue période de finition, puis d’installation des résidents et des groupes commerciaux. Le 5 janvier 2010, deux parachutistes dubaïotes s'élancent d'une nacelle fixée sur la tour à 672 m et battent ainsi le record du monde de base jump depuis un bâtiment.
  • 6 février 2010 : La tour est fermée au public suite à une panne d'ascenseur. Elle rouvre le lendemain, mais la plateforme d'observation installée au 124e étage reste fermée. Des rumeurs prétendent ensuite, à tort, qu'elle doit rouvrir pour la Saint-Valentin (le 14 février) ; elle n'est rendue de nouveau accessible au public que le 4 avril 2010

Polémique sur les conditions de travail

Burj Khalifa a été principalement construite par des ouvriers immigrés d’Asie du Sud-Est, dont les conditions de travail ont fait l’objet de critiques de la part des associations de défense des droits de l’homme. Des articles de presse rapportent que des charpentiers qualifiés gagnent à peu près 7,60 dollars américains soit 5,50 € par jour et que les ouvriers gagnent 4,00 dollars américains soit 2,85 € par jour. Les syndicats étaient interdits aux Émirats arabes unis jusqu’à une époque récente.

Le 21 mars 2006, les ouvriers se sont révoltés, protestant contre leurs conditions de travail et rémunération. Au cours de ces émeutes, ils ont endommagé des voitures, bureaux et équipements de construction. Un officiel du ministère de l’intérieur de Dubaï déclara que les émeutiers avaient causé un million de dollars, soit près de 700 000 €, de dégâts.

 

 

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13 janvier 2013

Abu Dhabi, informations

Données diverses

Capitale : Abu Dhabi
Population des Émirats arabes unis : 8 264 070 habitants (en 2010) ; 0-14 ans : 28,86 % ; 15-64 ans : 68,74 % ; +65 ans : 2,4 %
Frontières terrestres : 867 km (Oman 410 km ; Arabie saoudite 457 km)
Littoral : 1 318 km
Extrémités d'altitude : 0 m > + 1 527 m
Espérance de vie des hommes : 74 ans (en 2001)
Espérance de vie des femmes : 72 ans (en 2001)
Taux de croissance de la population : 1,59 % (en 2001)
Taux de natalité : 18,11 ‰ (en 2001)
Taux de mortalité : 3,79 ‰ (en 2001)
Taux de mortalité infantile : 16,88 ‰ (en 2001)
Taux de fécondité : 3,2 enfants/femme (en 2001)
Taux de migration : 18,11 ‰ (en 2001)
Indépendance : 2 décembre 1971 (ancienne colonie britannique)
Lignes téléphoniques : 915 223 (en 1998)
Téléphones portables : un million (en 1999)
Postes de radio : 820 000 (en 1997)
Postes de télévision : 310 000 (en 1997)
Utilisateurs d'Internet : 400 000 (en 2000)
Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 1 (en 2000)
Prix moyen pour 20h de connexion: 10 euros
Routes : 4 835 km (la totalité goudronnée) (en 1998) dont un très important réseau autoroutier gratuit à 4 ou 8 voies éclairées
Voies ferrées : 0 km
Voies navigables : 0 km
Nombre d'aéroports : 40 (dont 22 avec des pistes goudronnées) (en 2000)
ainsi que 32 internationaux

 

13 janvier 2013

Les Emirats d'Arabes Unis = E.A.U.

Les Émirats Arabes Unis, abrégés en E.A.U., en forme longue l'État des Émirats Arabes Unis, en arabe al-ʾImārāt al-ʿarabiyyat al-muttaida, الإمارات العربية المتحدة, et Dawlat al-ʾImārāt al-ʿarabiyyat al-muttaida, دولة الإمارات العربيّة المتّحدة, sont un État fédéral.

Créé en 1971, il regroupe sept émirats :

Abou Dabi,

Ajman,

Charjah ou Sharjah,

Dubaï,

Fujaïrah,

Ras el Khaïmah

Oumm al Qaïwaïn[].

Ils sont situés au Moyen-Orient, entre le golfe Persique et le golfe d'Oman.

La ville d'Abou Dabi est la capitale fédérale du pays.

Les Émirats sont l'un des plus importants producteurs et exportateurs de pétrole.
Les principales réserves gazières et pétrolières sont dans l'émirat d'Abou Dabi, qui fut déjà membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole avant la création de la fédération.
L'émirat de Dubaï s'est lui tourné depuis quelques années vers de nouvelles ressources telles que les ports francs, les nouvelles technologies mais surtout le tourisme de luxe. La ville de Dubaï est d'ailleurs devenue la capitale économique de la fédération.

Préhistoire

De récentes découvertes faites dans les Monts Hajar permettent de retracer l'histoire des Émirats arabes unis à l'apparition des premiers hommes dans la région, il y a plus de 7500 ans. Ces peuples entretenaient déjà des relations avec les civilisations du Nord, qui sont peu à peu devenues des partenaires commerciaux importants.

Conquête islamique

Devenu une véritable plaque tournante pour le commerce, le port d'Omana (à présent Umm al-Qaiwain), est utilisé par les marchands pour transporter leur marchandise de la Syrie et du sud de l'Irak jusqu'en Inde. Le commerce de perles commence à se développer et à s'imposer comme un commerce important dans la région.

En 630 après J.-C., les émissaires de Mahomet arrivent dans la région, et convertissent la population à l'islam. Les armées islamiques se servent de Julfar (à présent Ras el Khaïmah) comme avant-poste pour conquérir l'Iran. Au fil du temps, Julfar devient un centre perlier et un port important pour le commerce dans l'océan Indien.

Conquêtes européennes

Au XVIe siècle, alors que les grandes puissances européennes se disputent le contrôle de l'océan Indien, les Portugais luttent contre les populations arabes de Julfar et d'autres ports dans le Golfe. À l'intérieur des terres, de grandes familles commencent à prendre le contrôle de différents émirats. À cause de sa puissance, la famille des Qawasim attire notamment l'attention des Britanniques, voulant s'assurer le contrôle des routes de commerce.

Les Bani Yas règnent sur l'oasis de Liwa, centre des activités économiques de la région, depuis le début du XVIe siècle. Au début des années 1790, une branche des Bani Yas, les Al Bu Falah, s'installe à Abou Dabi sous le pouvoir d'un cheikh de la famille Al Nahyan. Peu après, en 1833, une autre branche de la tribu des Bani Yas, les Al Bu Falasah, s'établit sur Khor Dubaï (« rivière de Dubaï »), instaurant ainsi la domination des Al Maktoum dans cet endroit.

 

Les États de la Trêve

Après la défaite des Qawasim, en 1820, les Britanniques signent une série d'accords et de traités avec les cheikhs de chaque émirat de la côte du Golfe, celui de 1853 garantissant l'arrêt de la piraterie contre les navires britanniques, d'où le nom des États de la Trêve (en anglais : Trucial States) donné aux actuels Émirats et 4 autres (Dibba, Hamriyah, Kalba et Hira). Les Britanniques prennent soin de renforcer les liens qui les lient aux États de la Trêve, afin de freiner les convoitises d’autres grandes puissances européennes..

En 1892, un nouveau traité érige les États de la Trêve en protectorat et les fait entrer dans l'empire colonial britannique. Il les engage à ne pas entretenir de relations diplomatiques avec des pays autres que le Royaume-Uni sans le consentement de ce dernier. En retour, le Royaume-Uni garantit la protection des États de la Trêve contre toute attaque maritime ou terrestre.

Cette période de calme permet à l’industrie perlière de prospérer à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Cependant, les deux guerres mondiales ont un effet très néfaste sur cette industrie, qui finit par s’éteindre juste après la Seconde Guerre mondiale, lorsque le gouvernement indien se met à imposer des taxes sur les perles importées du Golfe.

Au début des années 1960, un premier gisement de pétrole est découvert à Abou Dabi, ce qui permet le développement rapide de l’émirat, sous la conduite du cheikh Zayed ben Sultan Al Nahyane, qui fait construire des écoles, des hôpitaux, des logements et des routes. Dubaï est également gagné par cet élan de développement économique, aidé par les recettes des exportations pétrolières. Les différents émirats commencent à se rapprocher et à reprendre le contrôle des mains des Anglais, notamment en formant un conseil qui leur permet de décider eux-mêmes des enjeux politiques les concernant. À la tête de ce conseil se trouve Adi Bitar, le conseiller du cheikh Rashid ben Saeed Al Maktoum. Enfin, en 1968, les Britanniques se retirent de la région et mettent fin aux États de la Trêve, composés également des États du Bahrein et du Qatar.

Les 9 États tentent de former une union, mais ne parvenant pas à se mettre d’accord, Bahreïn et Qatar déclarent leur indépendance respectivement en août et en septembre 1971.

Le 2 décembre 1971, six des sept émirats restant accèdent à l'indépendance en formant aussitôt une fédération qui prend le nom d'« Émirats arabes unis ». Ils seront rejoints en 1972 par le septième émirat celui de Ras el Khaïmah. Le pays connaît alors une importante période de développement économique et démographique.

 

La construction d'une nation

La prospérité et le développement moderne que connaissent aujourd'hui les Émirats arabes unis sont en grande partie le fruit des efforts de Zayid, premier président des E.A.U. Le nouvel État nait dans une période d'instabilité politique dans la région. Deux jours avant sa création, l'Iran reprend le contrôle des îles de la Petite et Grande Tunb, qui font partie de l'émirat de Ras el Khaïmah. Des troupes iraniennes débarquent également à Abu Moussa, un territoire de l'émirat de Charjah.

Zayid est élu premier président des EAU en 1971, puis réélu tous les cinq ans jusqu’à sa mort en 2004. Il jouit d’un grand prestige sur la scène internationale, grâce à son plus grand respect des lois humanitaires international et à ses efforts pour maintenir la paix dans la région. Sous sa présidence, les EAU envoient des troupes afin de combattre pour la libération du Koweït en 1990-1991, et contribuent au mouvement pour le maintien de la paix au Kosovo.

Sous son influence, les EAU connaissent un essor économique leur permettant de se développer rapidement, et de devenir une force importante dans la région. Estimant que tous les citoyens ont leur rôle à jouer dans la construction du pays, Zayid prend des mesures pour améliorer le statut des femmes dans la société, en facilitant leur accès à l'éducation, et en leur donnant une place plus importante dans la vie politique du pays.

À sa mort, son fils aîné, le cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane, lui succède en qualité de président des EAU et de souverain d'Abou Dabi.

En 2011, le pays n’est pas touché par la vague de protestations et révolutions dans le monde arabe en 2010-2011, mais le gouvernement prend une série de mesures d’achat de la paix sociales et de mesures répressives en prévention.

États et territoires

Les Émirats arabes unis sont subdivisés en sept émirats, eux-mêmes formés de plusieurs enclaves dont les frontières ont été abolies mais dont la souveraineté est parfois floue.

Abou Dabi est l’émirat le plus grand, occupe 87 % de la superficie totale du pays (67 340 km2), sa capitale Abou Dabi est également le siège du gouvernement fédéral des sept émirats.

L’émirat de Dubaï, qui s’étend le long du golfe Persique sur 72 km et occupe 5 % de la superficie totale du pays, soit environ 3 885 km2.

L’émirat de Charjah s’étend sur 16 km sur la côte et sur 80 km à l’intérieur des terres.

Les émirats du nord Ajman (le plus petit d'entre eux avec seulement 259 km2), Fujaïrah, Ras el Khaïmah et Oumm al Qaïwaïn ont une superficie totale de 3,881 km² et occupent 5 % de la superficie totale du pays.

Démographie

D'après l'institut officiel de statistique, les Émirats arabes unis comptaient 8 264 070 habitants en 2010 dont 7 316 073 étrangers, soit 88,5 % de la population.

La moitié de la population des émirats est originaire du sous-continent indien (Inde, Pakistan, Maldives, etc), le reste provenant des autres pays arabes, d'Iran et d'Asie du Sud-Est (Malaisie, Indonésie, etc.).

Les Émirats arabes unis possèdent l'un des taux d'immigration les plus élevés au monde[]. Leur population a ainsi doublé entre 2005 et 2010[].

En 2007, on recense près de 700 000 travailleurs immigrés à Dubaï.

Les plus grandes agglomérations émiraties sont en 2010 celles de :

  • Dubaï avec 2 322 121 habitants (dont les villes de Dubaï avec 1 616 430 habitants et de Charjah dont 852 244 habitants)
  • Abou Dabi avec 599 773 habitants.
  • Al Ain avec 470 328 habitants.

Stupéfiants

L’importation, la consommation, la production ou la détention de stupéfiants (résine de cannabis, haschich, marijuana, héroïne, cocaïne) ou de substances considérées comme stupéfiants (un précédent avec un médicament contenant de la codéine), même en quantité infinitésimale (de l’ordre du milligramme) sont totalement interdites et sévèrement punies.

Alcool

Les résidents non musulmans peuvent acheter de l’alcool dans les magasins habilités s’ils possèdent une licence d’alcool (obtenue sous certaines conditions). Bien que la consommation de boissons alcoolisées soit autorisée dans les hôtels et les restaurants pour les non musulmans (dans tous les Émirats sauf celui de Charjah), la présence d’alcool dans le sang d’un conducteur est un délit.

La consommation d’alcool est, par ailleurs, interdite dans tous les Émirats pendant les fêtes religieuses et il est interdit d’offrir des boissons alcoolisées à un musulman.

La consommation d'alcool est strictement interdite aux personnes de moins de 21 ans.

 

Internet

Les EAU bloquent l'accès à l'intégralité des sites israéliens. Ils tentent de faire de même pour les sites homosexuels, de rencontres en anglais (mais pas en arabe), et quelques-uns au contenu politique. À Dubaï, les emails et les conversations téléphoniques sont sous surveillance ; aucune loi n'existe concernant la protection de la vie privée.

Les E.A.U. possèdent la plus grande compagnie aérienne au Moyen-Orient: Emirates Airline. Son hub est l’aéroport international de Dubaï et elle dessert plus de 100 destinations et 6 continents. Emirates est la compagnie aérienne qui a transporté le plus de passagers internationaux dans le monde

Etihad Airways, la compagnie aérienne d’Abou Dabi, est également en plein essor avec plus de 200 avions en cours d’acquisition.

 

13 janvier 2013

Le métro de Dubai

Le métro de Dubaï est un métro entièrement automatique (sans conducteur) desservant la ville de Dubaï aux Émirats arabes unis. La première section, avec 10 stations mises en service, a été inaugurée le 9 septembre 2009. La deuxième a été inaugurée le 9 septembre 2011. Le métro de Dubaï est devenu en 2010 le métro entièrement automatique le plus long au monde, dépassant le SkyTrain de Vancouver de 3 km.

Ce métro doit permettre de décongestionner les rues de la ville, très encombrées par les véhicules privés. Il devrait également permettre de réduire le temps des déplacements et le niveau de pollution de la ville. Fermé le vendredi matin jusqu'à 14h00.

Plan : http://dubaimetro.eu/dubai-metro-map Ou http://www.mydubaimetro.com/en/media/get/20090908_fli083-dubaimetro-downloadablemap.pdf

Description

Le réseau est souterrain en ville et en viaduc partout ailleurs. Les stations sont équipées de portes palières, et les rames sont entièrement climatisées. Le métro comporte, début 2010, 87 trains de cinq voitures entièrement automatiques, et est surveillé par 3 000 caméras de surveillance.

Les trains sont fabriqués par l'entreprise japonaise Kinki Sharyo (en), qui construit également des trains Shinkansen, et sont alimentés par un troisième rail. L'automatisation est gérée par des équipements vendus par Thales Rail Signalling Solutions : SelTrac IS et NetTrac.

En 2014, le tramway de Dubaï devrait être achevé et avoir des correspondances avec la ligne rouge du métro.

Un consortium appelé Dubai Rapid Link (DURL) et formé des sociétés japonaises Mitsubishi Heavy Industries, Mitsubishi Corporation, Obayashi (en) et Kajima (en) ainsi que du turc Yapı Merkezi s'est vu attribuer le contrat de construction du métro en juillet 2005 par la Direction des Routes et du Transport de la Municipalité de Dubaï (Roads and Transport Authority ou RTA).

Le métro sera réalisé en plusieurs étapes :

  • d'abord la ligne Rouge (52,1 km) qui doit relier Al Rashidiya, dans la partie ancienne de Dubaï, et l'aéroport de Dubaï, en passant par les nouveaux quartiers d'affaires de la ville à Jebel Ali et le littoral. La première section de 10 stations a été partiellement inaugurée le 9 septembre 2009 pour une mise en service le 10 septembre. La dernière station a été inaugurée le 11 mars 2011 à Jebel Ali. Deux autres stations sont prévues sur le parcours qui doivent porter leur nombre à 29.
  • ensuite la ligne Verte (17,6 km), qui doit relier la zone franche de l'aéroport à Health Care City, et doit rejoindre par deux fois le tracé de ligne rouge avec deux stations de correspondance : Union Square et Khalid bin Al Waleed. Sa mise en service a eu lieu en septembre 2011. À l'heure actuelle, seules 18 des 20 stations prévues sont en service.
  • enfin la ligne Mauve de 49 km, dont la construction a commencé en mars 2009 et qui doit relier les aéroports internationaux de Dubai à celui d'Al Maktoum, sur un parcours ne comptant en tout que 8 stations. Sa mise en service est programmée pour 2012 (non terminé le 6 janvier 2013).

D'autres lignes, Bleue et Jaune, sont actuellement en projets.

Les problèmes de financement

Le 7 janvier 2010, le Nihon Keizai Shinbun annonce que les sociétés japonaises du consortium Dubai Rapid Link suspendent les travaux du fait de retards de paiement, d'un montant de 5,2 milliards de dollars fin octobre[]. Le lendemain, la RTA dément néanmoins les retards de paiement et la suspension, arguant d'un simple ralentissement

 

13 janvier 2013

Ferrari World à Abu Dhabi

Ferrari World (Abu Dhabi), également connu sous le nom Ferrari Experience, est un parc à thème situé sur l'île de Yas, à Abou Dabi, à proximité du circuit Yas Marina. C'est le premier parc de ce type à utiliser le thème et la marque Ferrari, ouvert en 2009.

Le parc appartient à Aldar Properties PJSC, l'une des principales compagnies d'investissement, de management et de développement du pays. Il est également géré par Farah Leisure Parks Management L.L.C et ProFun Management Group Inc..

Le parc a ouvert officiellement au public le 4 novembre 2010. Son ouverture au public qui était prévu à l'origine le 28 octobre 2010 a dû être repoussé en raison du décès de Sheikh Saqr bin Mohammed Al Qasimi, émir de Ras el Khaïmah[].

 Le bâtiment

Ferrari World Abu Dhabi se veut être le plus grand parc couvert au monde[]. L'élément principal du parc est son toit recouvrant une grande partie du parc. D'une hauteur de 45 mètres avec une circonférence totale de 2 200 mètres, sa surface totale est de 200 000 m2 dont une surface couverte accessible au public de 100 000 m2. Au sommet du toit a été installé le plus gros logotype Ferrari du monde mesurant 65 m x 48.5 m[].

La construction de cette immense structure s'est terminée le 29 octobre 2009, juste à temps avant le Grand Prix automobile d'Abu Dhabi 2009[]. L'architecture du paysage de la zone entourant le bâtiment, d'une surface de 450 000 m2 est gérée par Citiscape.

 Les attractions

La planification du parc et de ses attractions a été réalisée par Jack Rouse Associates, un bureau de designer de Cincinnati[].

Le parc comporte une vingtaine d'attractions dont 2 montagnes russes et des attractions secondaires plus ou moins basées sur l'univers de la course automobile et la marque Ferrari. On y retrouve des bûches, des simulateurs de mouvement, une tour de chute, un parcours scénique sur l'histoire de Ferrari, des cours de conduites, des restaurants, et des boutiques[].

Ferrari World Abu Dhabi fut utilisé comme salle de concert pendant les célébrations du Grand Prix automobile d'Abou Dabi 2009 auxquels ont participé la chanteuse Beyonce[], Jamiroquai[], Kings of Leon[] et Aerosmith[].

http://www.ferrariworldabudhabi.com/

21 novembre 2011

La foret du Day

La forêt du Day se traduit comme une forêt primaire ou “fossile”.

En quittant Ali-Sabieh, la route qui mène à Djibouti remonte en altitude pour pénétrer dans la forêt du Day, la seule couverture végétale permanente du territoire, qui mérite le détour. Il s'agit d'un vestige d'une ère très ancienne, lorsque le Sahara était couvert de graminées et de fleurs. La cascade de Bankoualé, à mi-chemin entre Randa et la forêt du Day, abrite une agréable palmeraie. On accède à la forêt du Day depuis Randa, par une piste d'une quinzaine de kilomètres qui serpentent sur la montagne. En chemin, vous croiserez des populations nomades et vous admirerez un panorama magnifique sur le golfe de Tadjoura.

Le parc national de la forêt du Day est situé à 1500 mètres d'altitude, sur les pentes du Mont Goda. Vestige vivant de ce que devait être la végétation du Sahara et de l'Arabie il y a quelques milliers d'années, la forêt héberge des acacias géants, des genévriers, des oliviers sauvages, des jujubiers... La faune y est également très diversifiée.

Les plus chanceux d'entre vous pourront même apercevoir la silhouette furtive d'un guépard ou d'une panthère. Malgré des pluies espacées, l'humidité des sols est conservée grâce à un épais brouillard de condensation, récurrent dans la région, et par de basses températures hivernales. Cependant, la forêt du Day est en danger: la sécheresse, le sur-pâturage, le surpeuplement et un champignon parasite la fragilisent peu à peu.

La forêt du Day, écosystème exceptionnel, forêt relique d'une superficie de 3,2 km² permet aux biologistes et botanistes d'étudier les profonds changements climatiques intervenus sur le continent… quand les montagnes du Sahara et de l'Arabie étaient encore recouvertes de forêts…

Les plateaux du Day laissent apparaître une véritable forêt de genévriers, d'oliviers sauvages, de buis et d'acacias. Les arbres morts tendent leurs bras blancs tordus, torsadés et habillés de lichens gris qui s'effilent en longue chevelure le long des branches.

Djibouti, terre de rencontres et d'échanges trouve dans le domaine de l'ornithologie une signification toute particulière : des centaines d'oiseaux observés dont le Francolin de Djibouti, unique au monde. Si la flore est étonnamment diversifiée, la faune demeure bien préservée, expression vivante des contraintes physiques et climatiques mêmes si guépards et panthères sont rares à observer ! Nuages et brouillards apportent à cette forêt primaire, milieu rare, original et varié, ainsi qu'à l'ensemble des Monts du Goda l'humidité bienfaisante qui permet aux arbres de subsister malgré les pluies trop espacées.

Cette forêt est désormais en danger. La sécheresse de plus en plus dure, le sur-pâturage, le surpeuplement progressif de la zone et la venue d'un champignon parasitaire contribuent à fragiliser l'écosystème.

Différentes plantes existent : oliviers sauvages, genévriers géants, acacias, jujubiers ainsi que des figuiers géants qui étranglent les autres espèces d’arbres.

Au détour des chemins, on peut apercevoir des termitières, chèvres, dig dig et cyno (singes) qui profitent de la fraicheur et de l’humidité de la forêt.

Vue sur le golfe de Tadjourah, la maison du gouverneur mais aussi la maison du président et de son champ de khat, production privée, bien gardée, avec mirador s’il vous plait , pour éviter tout vol, de la denrée précieuse importée chaque jour à pris d’or d’Ethiopie ou du Yemen !!! Cette drogue puissante ahinile toute volonté chez celui qui la consomme.

Source internet

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